Figure incontournable de l’illustration, auteur d’une soixantaine d’ouvrages publiés chez les meilleurs éditeurs (Gallimard jeunesse, Bayard, Rue du monde, Didier Jeunesse, etc.), Nathalie Novi nous enmmène “De l’autre côté du miroir”, en explorant son thème de prédilection, l’enfance, à la faveur d’une exposition inédite présentée du 2 avril au 26 mai 2016 au Square des artistes.
L’artiste.
Nathalie Novi compte parmi les figures incontournables de l’illustration française. Portée par son goût des contes, l’artiste n’a de cesse d’explorer avec force poésie le thème de la famille et de l’enfance. La sienne s’est déroulée en Afrique du Nord. Mais c’est à Paris, à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts, que démarre véritablement l’aventure créatrice, en 1987.
Depuis, Nathalie Novi a publié une bonne soixantaine d’ouvrages parus dans les meilleures maisons d’édition (Didier jeunesse, Rue du Monde, Gallimard Jeunesse, Thierry Magnier, Bayard jeunesse), seule ou en collaboration avec des auteurs comme Jo Hoestlandt, Jeanne Benameur, Thierry Lenain, Jean-Claude Mourlevat, Marie Sellier ou encore David Dumortier.
Désormais installée dans les douces collines du Jura, régulièrement invitée en résidence, l’artiste expose en France et à l’étranger (Bruxelles, Paris, Los Angeles, etc.). En 2003, le Musée Ingres, de Montauban, présente une exposition personnelle de ses pastels et dessins.
En 2006, le Centre de l’illustration de Moulins accueille son travail. Deux ans plus tard, c’est le Musée de Trouville qui donne à voir Fééries et couleurs, le monde de Nathalie Novi».
Puisant volontiers son inspiration chez les maître de la peinture (Fra Angelico, Velasquez, Goya, Manet, Degas, Balthus), passionnée aussi par d’autres formes artistiques, comme la littérature, le cinéma, la photographie et la musique, Nathalie Novi aime à réaliser des performances picturales, en lien avec des textes ou de la musique. C’est ainsi qu’avec son compagnon, violoniste, elle consacrera en décembre prochain une performance sur le thème du peuple tsigane.
Peinture à l’huile ou acrylique, pastel, dessin à la mine de plomb sur papier kraft, encre sur papiers anciens… Au fil de son travail, qui en 2008 a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Philippe Thomine (Ere production), Nathalie Novi varie les supports, sans se départir d’un style parfaitement personnel.
L’artiste a obtenu de nombreux prix et récompenses, parmi lesquels : en 2001, le Prix de l’Assemblée nationale pour l’album A l’ombre de l’Olivier, éd. Didier Jeunesse ; en 2006, le Prix Saint-Exupéry pour l’album Sous le grand Banian, texte de Jean-Claude Mourlevat, éd. Rue du monde ; en 2007, la Mention spéciale de la Foire de Bologne pour Une cuisine toute en chocolat, éd. Rue du monde ; et en 2014, le Prix Amerigo Vespucci, Festival international de géographie de Saint-Dié pour l’album Et si on redessinait le monde, avec des textes de Daniel Picouly, éd. Rue du monde.
Parmi ses ouvrages récents :Trois sœurs, texte de Jo Hoestlandt (éd. Gallimard jeunesse) ; La création, texte de Laurence Gillot (éd. Bayard) ; Mademoiselle Lune, texte de Cendrine Genin (éd. Gallimard Jeunsse) ; L’histoire du soldat, texte de Charles-Ferdinand Ramuz (éd. Didier Jeunsse).
L’expo.
Fidèle à son thème de prédilection, Nathalie Novi brosse, tout en rêverie, une galerie de portraits d’enfants. Des peintures qui nous font passer De l’autre côté du miroir. D’œuvre en œuvre, composition et lumière se conjuguent pour ouvrir les portes d’un univers personnel, qui évoque notamment celui de Lewis Carroll. La nostalgie n’est jamais bien loin, qui offre un trait d’union avec ce 19e siècle si cher à Nathalie Novi.
La deuxième partie de l’exposition permet, elle, de retracer, en une sélection d’œuvres aux techniques variées (pastels, dessin, encre, etc.), un large pan de la carrière de Nathalie Novi, plus deux décennies de création au service, notamment, de la littérature jeunesse.